Du noir au blanc

En raison de désordres apparus à la suite de travaux, les propriétaires d’une villa située à Sceaux (92) ont été contraints de reprendre l’ensemble de l’étanchéité des 135 m² de la toiture-terrasse inaccessible. « Rien n’était conforme, explique Frédéric Debray, dirigeant de l’entreprise Isochape en charge des réparations. Nous avons tout arraché pour reprendre à zéro, à l’exception du bac acier. » Il s’agissait en l’occurrence d’une double isolation en polystyrène et d’une étanchéité bicouche bitumineuse.

La définition du nouveau complexe d’étanchéité a intégré la présence d’une climatisation réversible dans le bâtiment. « Afin d’améliorer sa performance ainsi que le confort des usagers, nous avons préconisé la mise en œuvre d’un pare-vapeur collé pour optimiser l’étanchéité à l’air de l’ouvrage. » Un premier lit d’isolant en laine de roche de 60 mm d’épaisseur répond aux exigences de sécurité incendie tandis que l’isolation thermique est assurée par 100 mm d’épaisseur de polyuréthane.

L’étanchéité bitumineuse intègre quant à elle une deuxième couche ardoisée blanche. « Les propriétaires trouvaient qu’avec une étanchéité noire, la chaleur était trop forte lorsqu’ils montaient sur la toiture pour l’entretien. » La couleur claire s’est donc rapidement imposée, sa participation à la réduction des îlots de chaleur urbains achevant de les convaincre.

Sur le terrain, l’approvisionnement des matériaux était réalisé au monte-charge tandis que les compagnons accédaient à la toiture par échafaudage. Les travaux ont duré un mois pendant l’été 2023.