Le concept : des centrales de production d’électricité pour toiture plate couplant éolien et photovoltaïque, les windbox, sont positionnées sur l’arête des bâtiments. "Le flux d'air arrive sur la façade du bâtiment. Il est contraint de remonter jusqu'au toit. Le vent horizontal qui souffle au sommet le guide alors vers la windbox pour faire tourner l'éolienne". explique Yannis Maacha, ingénieur et co fondateur de la start-up. Le procédé va ainsi être testé pendant un an. Si les résultats sont concluants, l'opération pourrait être renouvelée sur quatre autres bâtiments de la ville.
Ces derniers doivent respecter cependant un certain cahier des charges : la zone doit être venteuse, l'ouvrage haut (8 à 10 mètres en plaine, 20 à 30 en ville) et disposer d'un toit plat pour cumuler vents horizontaux et ascendants. Aucun bâtiment de la même hauteur ne doit être situé à moins de 100 mètres. Enfin, la toiture doit être bien isolée. Ainsi, pour cette première expérience, "la toiture a été refaite. Nous avons veillé à l'étanchéité et l'absorption acoustique", détaille Paul Bernstein, chef de projet exploitation chez le maître d'ouvrage Rouen Habitat. Un risque de nuisance subsiste : les potentielles vibrations qui pourraient se transmettre au bâtiment. Affaire à suivre !
(source : AFP)