Confort thermique d'été : des mesures effectuées dans un bâtiment démonstrateur

Trois grands principes ont été appliqués. Le premier : l'inertie thermique. Ainsi, si la structure est en acier, les dalles sont en béton. Ensuite, la forte isolation thermique de l'enveloppe et enfin, la ventilation naturelle automatisée via lanterneaux en toiture et ouvrants en façade. Des brise-soleil occultent les baies et les terrasses sont végétalisées.

Si tous les calculs théoriques sont au vert, est-ce que, sur le terrain, ça marche ? C'est tout l'objet du partenariat signé entre Soprema et le CSTB : évaluer la perception du confort thermique des occupants pendant l'été 2023. "La région a subi deux vagues de chaleur à cette période, avec des maximales à 35 °C", explique Rémi Perrin, directeur de la R&D du groupe.

Du 31 juillet au 9 octobre sur les horaires de travail, la température et l'humidité relative ont été relevées dans 10 bureaux tandis que 10 volontaires ont été équipés de capteurs corporels et répondaient plusieurs fois par jour à un questionnaire d'autoévaluation.

La température moyenne était de 23,5 °C, avec des pics ne dépassant pas les 25 °C. En dessous les 26 °C maximum de la RE2020 donc. En matière de ressenti, avec 77 % de satisfaits, le bilan est positif. "La majorité des ressentis correspondent à la réponse "ni chaud ni froid"", explique le groupe.