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Un arrêté publié au Journal officiel du 5 juin 2020 modifiant l'arrêté du 1 décembre 2015 relatif aux critères de qualifications requis pour le bénéfice du crédit d'impôt pour la transition énergétique et des avances remboursables sans intérêt destinées au financement de travaux de rénovation afin d'améliorer la performance énergétique des logements anciens.

La réforme du RGE, annoncée depuis plusieurs mois par le gouvernement pour lutter contre les éco-délinquants, est donc officielle. Un arrêté publié ce vendredi 5 juin 2020 vient renforcer les contrôles pour le maintien ou la délivrance de la qualification RGE, graal permettant aux entreprises du bâtiment de réaliser des travaux de rénovation énergétique dans le cadre du crédit d'impôt à la transition énergétique.

Selon le texte, à partir du 1er septembre 2020, les organismes de qualification auront désormais le droit d'effectuer des contrôles supplémentaires dès qu'une non-conformité majeure aura été relevée lors d'un contrôle ou si un signalement par un tiers a été réalisé. L'organisme de qualification pourra également choisir de façon aléatoire le ou les chantiers à auditer.

Pour le maintien ou la délivrance d'une qualification donnée, l'entreprise doit aussi accepter que les données suivantes de ses chantiers puissent être transmises par les administrations de l'Etat, l'ANAH, et la SGFGAS à l'ADEME et aux organismes de qualification lui ayant délivré la qualification : n° de SIREN et de SIRET de l'entreprise, type de travaux, localisation de la réalisation des travaux, date d'achèvement des travaux, organisme de qualification ayant délivré la qualification. En cas de refus, la qualification RGE sera suspendue.

La suspension ou l'interdiction d'accès d'une ou plusieurs qualifications sera également envisagée par l'organisme de qualification dans le cas où il montre que l'entreprise méconnait les dispositions relatives à la protection des consommateurs, se prévaut, sans en être titulaire, d'un signe de qualité ou prend l'identité d'une autorité publique ou se présente comme appartenant, directement ou indirectement, à l'un de ses services.

L'arrêté précise également que suite à une non-conformité, constatée lors d'un contrôle de réalisation supplémentaire prévu par la procédure, la certification peut être suspendue ou retirée.

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