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Sur la terrasse du futur conservatoire de Rennes, en raison d'un changement de destination décidé en cours de chantier, l'entreprise de pose a eu recours à un procédé composé d'un noyau isolant sous vide encapsulé dans une enveloppe de protection.

Les travaux du futur conservatoire de Rennes, conçu par l'agence d'architecture Tetrarc, ont débuté en mars 2019. Le bâtiment, d'une surface de 5 000 m² sur quatre niveaux, proposera, à son ouverture prévue cette année, des salles d'enseignement et de pratique tels qu'un plateau d'orchestre, des studios de théâtre et de danse...

En R+2, l'ouvrage dispose d'une terrasse de 224 m² dont la destination envisagée au départ a changé en cours de chantier. Prévue pour être inaccessible, l'intérêt d'en faire un espace de vie pour les usagers s'est manifesté. Si l'idée est séduisante, elle supposait également la mise en oeuvre d'une dalle béton de 8 cm d'épaisseur en protection du procédé d'étanchéité. S'est alors posé la problématique de la hauteur disponible. En effet, pour permettre à la terrasse de présenter une résistance thermique suffisante, le recours à une solution traditionnelle s'est avérée impossible en raison d'une réserve de hauteur disponible insuffisante. Relevés, acrotères, menuiseries... Tout étant déjà prévu dans les calculs ou même déjà posé, la marge de manoeuvre était faible.

Pour répondre aux deux contraintes principales (exigences thermiques et faible épaisseur), l'entreprise de pose (Smac) a eu recours à une solution innovante (Deck-VQ de Recticel). Son principe : le noyau isolant sous vide est encapsulé dans une enveloppe de protection rigide et résistante à la compression. Pour une épaisseur de 6 cm, le procédé affiche un R de 7,5 m²K/W.

La terrasse présentant une forme complexe, un calepinage précis a été réalisé. Sur la surface courante ont ainsi été rapportés des panneaux de grandes tailles tandis que les zones plus complexes sont couvertes de panneaux isolants en mousse polyuréthane.