Couvertines XXL pour protéger les acrotères isolés d’une piscine

Rapidement après sa livraison il y a deux ans, la piscine de Saint-Jean-de-Braye a présenté des signes de malfaçons en toiture-terrasse avec notamment l’apparition de fuites et d’éléments qui commençaient à s’arracher. L’origine du sinistre a été identifiée : les couvertines n’assuraient pas leur rôle d’étanchéité et de protection. Une opération de réparation s’est rapidement avérée indispensable. Elle a été confiée à l’entreprise d’étanchéité Art.Ca.Vic étanchéité bardage.

« Nous avons déposé le complexe existant sur la partie horizontale de l’acrotère en béton, soit les couvertines en tôles d’acier et l’isolant en laine de roche mis en œuvre sur la membrane d’étanchéité. Seule cette dernière a été conservée », explique Philippe Le Ny, chargé d’affaires de l’entreprise. Cet ensemble a été remplacé par un procédé intégrant notamment des couvertines XXL, certaines pouvant mesurer plus d’un mètre de largeur. Résultat, « il fallait qu’elles présentent des qualités importantes de résistance au vent et à l’arrachement ainsi qu’à la dilatation et aux déformations dues à leurs grandes dimensions. »

Fixation par pontets

Après l’étude concertée de la configuration du site et les prises de cotes permettant de confirmer la faisabilité de l’ouvrage, le choix du produit s’est porté sur des couvertines en aluminium de 30/10e d’épaisseur, découpées et façonnées sur-mesure en usine. Elles ont été liaisonnées au support via des pontets fixés directement dans le béton à travers l’étanchéité via des pattes extrudées avec trous oblongs. « Ces derniers ont permis de régler les pontets au millimètre et assurer ainsi un alignement précis des coiffes en aluminium. » Ils sont positionnés tous les 50 cm pour garantir la résistance au vent du système. Les nouveaux panneaux d’isolant en laine de roche ont été insérés entre chaque élément de fixation, selon le principe de l’isolation inversée. Ils sont protégés des intempéries par les couvertines, légèrement pentées pour assurer l’écoulement des eaux de pluie et elles-mêmes fixées aux pontets via un système de boutons poussoirs, permettant leur clipsage.

156 ml de couvertines ont ainsi été mis en œuvre en un peu moins de deux semaines au printemps dernier.