En raison de l'inflation et de la hausse des taux d'intérêt, leurs capacités d'investissement sont affaiblies alors même que les efforts vont de voir augmenter pour respecter les obligations en matière de transformation énergétique. Entre construire et rénover, il va donc falloir choisir pour conserver une situation financière soutenable. Pour l'organisme, ce sont les réhabilitations qui seront priorisées avec "un ajustement structurel à la baisse de la production neuve par rapport au scénario pré-Covid". En outre, "selon notre projection et sous les hypothèses retenues dans le scénario macroéconomique, les bailleurs sociaux seraient en mesure de maintenir un rythme annuel de réhabilitations allant jusqu’à 130 000 logements rénovés de 2024 à 2027", analyse l'étude.
La situation dans le neuf reste critique : La construction de logements sociaux est "nettement en deçà des besoins de politique publique qui nécessiteraient un niveau de production supérieur à 90 000 par an, alors qu'on sait aujourd'hui qu'on a un niveau de demandeurs sur liste d'attente qui ne cesse de croître", constate-t-elle.