Au 30 juin 2023, la France comptait 325 939 installations d'autoconsommation individuelle, soit une progression de 77 % par rapport à mi-2022. Un chiffre qui a même doublé par rapport à la mi-2021 (121 346). En termes de puissance installée, la progression est de 88 % sur un an, avec 1 629 MW au 30 juin, indique Enedis, contre 868 MW à la même période l'année dernière et 535 MW au 30 juin 2021. La part de l'autoconsommation individuelle dans le nombre d'installations est à ce jour de 45 % dont 3 % sont combinées avec des moyens de stockage de l'électricité.
De 6 en 2018, le nombre d'opérations en autoconsommation collective, définies par Enedis comme "le partage d'électricité produite localement entre un ou plusieurs producteurs et un ou plusieurs consommateurs situés dans une zone géographique délimitée (l'éloignement ne doit pas dépasser 2 km, 20 km à titre dérogatoire en zone rurale)", est passé à 42 en 2020, 149 à la fin 2022 et 224 aujourd'hui. "Ce nouvel usage séduit notamment les collectivités qui portent à elles seules plus de 60 % des opérations d'autoconsommation collective. Les bailleurs agréés HLM sont également bien représentés. Émergent des projets regroupant des entreprises sur des zones d'activités / industrielles", explique le gestionnaire de réseau.
Des chiffres encourageants mais qui ne permettent pas de combler le retard de la France en la matière. Avec une puissance installée de 18 GW à la fin du premier semestre 2023, l'objectif de 92 et 144 GW en 2050 est loin d'être atteint.
Au premier semestre 2023, la production d'électricité d'origine solaire photovoltaïque s'est élevée à 11,2 TWh au premier semestre. Elle représente 4,7 % de la consommation électrique française sur le semestre.