En cause, comme pour le secteur de la construction dans son ensemble : la guerre en Ukraine et ses conséquences géopolitiques et énergétiques. "Dès mars 2022, les difficultés liées aux approvisionnements énergétiques se sont répercutées sur les coûts déjà en tension, décuplant le choc inflationniste qui touche l'ensemble de la filière BTP", analyse l'Unicem qui prévoit "un nouveau repli de l'activité des matériaux en 2023".
Pour faire face à ce contexte économique complexe, l'organisme "entend poursuivre ses engagements selon plusieurs fondamentaux". Sur la REP par exemple, il demande notamment "un report du démarrage du paiement de l'éco-contribution au 1er juillet 2023", pour notamment laisser le temps aux professionnels d'intégrer les coûts supplémentaires liés à l'inflation dans leurs appels d'offres, adapter leurs outils informatiques et comptables etc. Autre sujet : la mise en place de mesures de soutien à la construction neuve.