Réussir sa végétalisation de toiture
Dans le cadre de son dispositif Rex bâtiments performants, l’Agence qualité construction (AQC) vient de publier un nouveau rapport, dédié à la végétalisation du bâti existant.

Le document résulte de la collaboration entre l’AQC et Ekopolis, pôle de ressources francilien pour l’aménagement et la construction durable, avec le soutien financier de l’Ademe et du programme Pacte.

Le document compile les douze enseignements majeurs concernant la végétalisation du bâti mis en lumière grâce aux retours d’expérience collectés. « Ils s’attachent dans la mesure du possible à rappeler les principales références réglementaires et points de vigilance à observer », précise le document. Dans le détail, les points relevés sont :

- le choix du type de végétalisation en fonction des charges permanentes admissibles ;
- l’aménagement d’un accès direct et adapté aux surfaces végétalisées ;
- la sécurisation des zones d’intervention avec des garde-corps ou des lignes de vie ;
- l’intégration systématique d’une arrivée d’eau en veillant notamment à ce que tout point de la terrasse soit à moins de 30 m d’une arrivée d’eau ;
- le soin apporté à la protection des relevés d’étanchéité et des points singuliers par la mise en place de bandes stériles ;
- la prise en compte des microclimats présents à l’échelle du bâtiment (ombres générées par les édicules les immeubles avoisinants…, dégagement d’air chaud provenant des équipements, exposition aux vents) ;
- la sélection d’un substrat adapté aux charges, aux choix des plantes… ;
- l’anticipation du tassement et de l’érosion de la couche de substrat ;
- la mise en place d’un contrat d’entretien régulier et adapté ;
- l’entretien des systèmes d’irrigation ;
- la préservation des surfaces végétalisées lors de toute intervention ;
- la protection des plantes de la faune environnante en utilisant par exemple des filets.

Le dispositif Rex bâtiments performants de l’Agence qualité construction

"L’objectif est de se servir des retours d’expérience comme leviers d’amélioration de la qualité. Ce dispositif consiste concrètement à capitaliser des retours d’expérience en se basant sur l’audit in situ de bâtiments précurseurs allant au-delà des objectifs de performances énergétiques et environnementales et sur l’interview des acteurs qui ont participé aux différentes phases de leur élaboration", précise l’AQC.