L'OPPBTP a fait le bilan de sa campagne de promotion de l'amélioration de l'hygiène sur les chantiers réalisée en octobre et novembre 2023. Si 83 % des chefs d'entreprise interrogés se sont déclarés intéressés pas le sujet, près de 11 % ne font rien, pas même prévoir un accès à l'eau et aux toilettes. Un chiffre qui monte à 20 % parmi les TPE.

 
 

D'autres points d'amélioration ont été recensés :

- l'entretien des locaux est insuffisant pour 46 % d'entre eux

- l'accès à un point d'eau : entre 24 et 27 % des salariés interrogés déclarent avoir recours au "système D" avec l'utilisation d'eau en jerrican ou de l'eau du système public. Ou pas d'eau du tout.

- L'installation de douche absente sur près d'un chantier sur deux, alors même que les intervenants peuvent potentiellement être exposés à des produits polluants. "Lorsqu'elles sont présentes, 33 % sont non entretenues ou inutilisables", précise l'OPPBTP.

- Dans deux tiers des cas, les vêtements de protection sont lavés à la maison, alors que 80 % des chantiers sont considérés comme polluants par les employeurs. Le risque de contamination touche l'intervenant mais aussi son entourage familial.

- Entre 15 et 29 % des repas sont pris dans les véhicules, des chiffres qui montent à 33 % sur les activités de travaux publics, et à 47 % pour les chantiers courts.