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Jeudi 20 juin, la CSFE, l'UPMF et l'UMGCCP* ont présenté les résultats d'une première analyse réalisée par le bureau d'études Pouget Consultants sur l'impact des procédés cool roof en matière de besoins en refroidissement, en chauffage et de températures à l'intérieur des bâtiments. Si les résultats demandent encore à être approfondis, ils donnent déjà quelques tendances.

 
 

Quatre typologies d'ouvrage ont été étudiés : un bâtiment commercial, un bâtiment industriel, un bâtiment de bureaux et un bâtiment de logements collectifs, situés dans différentes villes de France dont Paris et Marseille et disposant de trois niveaux d'isolation de la toiture : le premier respectant les exigences de la réglementation thermique, le deuxième avec une faible isolation, le dernier avec une rénovation thermique lui permettant d'atteindre les performances du neuf. "Le cadre de cette étude est donc limitée, les bâtiments analysés ayant des caractéristiques propres qui ne sont pas forcément généralisables à l'ensemble du parc, a précisé David Lebannier, responsable de l'activité conseil du pôle construction de Pouget Consultants. De plus, si nous n'avons pas fait de distinction entre peinture et procédé d'étanchéité réflectifs, nous n'avons pas considéré non plus leur vieillissement ni l'impact des coûts d'entretien." Il s'agit donc surtout d'une première étape vers une quailification plus poussée de l'efficacité de ces systèmes. 

Ceci posé, la grande tendance qui se dessine, c'est qu' "un procédé réflectif réduit toujours les besoins de refroidissement et les températures intérieures, plus particulièrement encore lorsque le bâtiment dispose d'une toiture faiblement isolée. On peut noter également que le renforcement de l'isolation a des résultats équivalents. En revanche, pour les bâtiments chauffés et refroidis, il est important de considérer l'impact global sur l'année car si les besoins en refroidissement peuvent diminuer, ceux en chauffage augmentent potentiellement également." En d'autres termes, l'efficacité d'un procédé réflectif doit être évalué au cas par cas. 

Plus d'infos très bientôt avec le décryptage complet de l'étude dans le numéro de septembre d'Etanchéité.Info. 

 

*Chambre syndicale de l'étanchéité, Union professionnelle des métiers de la finitions, Union des métiers du génie climatique, de la couverture et de la plomberie