À Tampere en Finlande, les 11 000 m² d’étanchéité de la toiture du centre polyvalent ont été rénovés. Les déchets de membranes PVC de l'ancien procédé déposé ont été transportés en Allemagne pour y être recyclés. Malgré les 1 000 km de voyage, l'opération, d'après les calculs du fabricant Renolit, est plus avantageuse que l'incinération, tant financièrement qu'en matière d'émissions de CO2. Elle a été menée conjointement par la division Renolit Alkorplan Roofing Products, l’installateur Suomen Teollisuuskatot Oy, et Ekopartnerit Turku Oy, entreprise spécialisée dans la gestion et le recyclage des déchets et les transports spéciaux et réalisée par l’intermédiaire de l’association des producteurs européens de membrane d’étanchéité (ESWA) et du projet RoofCollect, initiative européenne pour recycler les membranes d’étanchéité synthétique en PVC.

Sur le terrain, le processus de récupération de l'étanchéité déposée a été effectué par étapes. Elle a été retirée par petites portions et remplacées dans la foulée par une membrane PVC Renolit Alkorplan. Après avoir été découpés et conditionnés, les morceaux ont été transportés vers une usine de recyclage en Allemagne, à environ deux mille kilomètres de là. "Nos études ont démontré qu’il s’agissait de la meilleure solution, du point de vue économique et environnemental", explique Jennifer Che, responsable du développement durable de la division Renolit Alkorplan Roofing Products. D'après les résultats obtenus, le transport du PVC en vue de son recyclage aurait une incidence bien plus faible sur le climat (97 % d’émissions de CO2 en moins) que son incinération. Même constat sur le plan financier : selon les calculs réalisés par Tomi Norrby, dirigeant de Suomen Teollisuuskatot Oy, l’opération de recyclage a également été économiquement avantageuse avec un coût total inférieur à n’importe quelle autre solution de mise en décharge (-1 %) ou d’incinération (-33 %).