À partir de septembre prochain entrera progressivement en vigueur le nouveau label Effinergie Rénovation. Si le seuil de consommation d'énergie primaire ne change pas pour les logements (Cep ≤ 80 (a+b) kWh d'énergie primaire/m².an), il sera modulé selon la zone climatique (coefficient a) et l'altitude de l'ouvrage (coefficient b). De plus, la production locale d'électricité renouvelable sera prise en compte mais de manière limitée. Dans le tertiaire, le seuil sera de Cep ≤ 0,6 Cep-réf, soit une consommation de 40 % inférieure à la consommation de référence. Le niveau de performance de l'enveloppe sera également plus exigeant tout comme les seuils de perméabilité à l'air.
Le nouveau label s'attellera également à devenir un levier pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, avec un objectif de division par quatre des émissions calculées en moyenne après rénovation. Pour y parvenir, des seuils à ne pas dépasser ont été définis : ≤ 20 kgeqCO2/m².an dans le résidentiel et ≤ 10 kgeqCO2/m².an dans le tertiaire.
Enfin, d'autres critères feront leur apparition, en lien avec l'adaptation au changement climatique. Pour assurer le confort d'été tout d'abord, les nouveaux facteurs solaires des menuiseries et des occultations solaires des logements seront inférieurs ou égaux au facteur solaire de référence (art. 21 de l'arrêté du 26 octobre 2010). La santé des occupants et la pérennisation du bâti ensuite. L'attribution du label est conditionnée à l'obtention d'une étanchéité à l'air de classe A suite à une mesure de la perméabilité à l'air des réseaux aérauliques et à un contrôle des systèmes de ventilation. Enfin, la biodiversité et l'écomobilité seront également valorisées.