Il s'agit de la "première étude de cette ampleur à l'échelle française", a commenté l'adjoint au logement (PCF) Jacques Baudrier, pour qui les résultats montrent que les travaux entrepris "sont efficaces" : la diminution moyenne annoncée après travaux atteint -28 % par opération avec "des écarts allant de -18 à -31 % selon le mode de chauffage considéré", le gaz notamment tirant les chiffres vers le bas. Les logements rénovés équipés de systèmes individuels de chauffage connaissent la baisse la plus importante (-30 %).
En moyenne, l'économie réalisée a été évaluée à -2 236 kWh par an et par logement après travaux, soit entre 200 et 450 € d’économie annuelle.
"Ces premiers résultats à consolider appellent une poursuite du travail et des approfondissements sur le parc social", souligne l'organisme. Plusieurs axes ont été identifiés :
- La mise en place d'un suivi régulier des consommations énergétiques réelles des logements du parc social, rénovés ou non.
- La poursuite des réflexions sur les stratégies d’isolation thermique en fonction des contraintes patrimoniales des différentes typologies bâties et les solutions alternatives.
- Une meilleure documentation sur le risque de précarité énergétique des locataires des logements chauffés en électrique.
- L'approfondissement de la connaissance de l’usage des logements.
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