Vivement critiquées sur certains aspects, notamment l’obligation de recourir à Mon Accompagnateur Rénov’, les aides de l’État pour la rénovation énergétique des logements devraient évoluer. C’est en tout cas ce qu’ont annoncé les ministres de la transition écologique et du logement la semaine dernière lors de leur rencontre avec la FFB et la Capeb. L'annonce de l'amputation d'un milliard d'euros de son budget n'envoie cependant pas les bons signaux.

 
 

« Trop de lourdeurs administratives ». C’est ce qui serait ressorti des discussions entre le gouvernement et les organisations professionnelles concernant le dispositif MaPrimeRénov’. Pour les lever, trois propositions ont été avancées :

- Limiter les obligations de recourir à un accompagnateur agréé seulement aux subventions les plus élevées ;

- Simplifier le label « reconnu garant de l'environnement » (RGE), notamment pour les petites et moyennes entreprises ;

- Lever les restrictions de financement concernant les gestes de rénovations simples et efficaces.

Si ces mesures semblent répondre aux souhaits longuement rappelés par les représentants de la filière bâtiment, reste à voir comment et quand elles seront appliquées. Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « les intentions sont là, avec un calendrier resserré d’annonces concrètes attendu sous quinze jours. La FFB, mobilisée de longue date pour réussir la transition écologique et énergétique, s’est d’ores et déjà mise en ordre de marche pour que les ambitions soient tenues ». Le milliard en moins dévolue à MaPrimeRénov' en raison de la conjoncture économique devrait rapidement vers retomber l'enthousiasme.