En cause, principalement : la non-effectivité de la reprise sans frais, l’absence de visibilité sur les montants des éco-contributions qui s’appliqueront sur les produits achetés pour les chantiers de 2024 mais intégrés dès aujourd’hui dans les prix et le traitement d’exception réservé au verre plat.
Si les professionnels ont bien conscience que la reprise sans frais des déchets triés ne peut être que progressive, le fait de payer une éco-contribution sans que le système de collecte ne commence à être véritablement opérationnel (et notamment dans les zones rurales et pour les déchets non inertes) ainsi que la complexité des modalités de reprise (qui diffèrent entre les éco-organismes) alimentent le mécontentement.
Une solution pour la FFB : le déploiement du maillage territorial des points de reprise et la mise en place rapide de la collecte sur les chantiers et en entreprise. La Fédération renouvelle également son souhait de de voir les éco-organismes mieux communiquer sur leurs évolutions à venir. Cela sous un préavis minimum de neuf mois afin que les entreprises et artisans puissent les intégrer dans les devis destinés aux chantiers 2024.
« Sur le terrain, le raccourci est que l’on paye désormais une nouvelle taxe sans vrai service en retour. Il est absolument indispensable de se remettre autour de la table avec le gouvernement pour trouver des solutions visant à rendre le système plus efficace en maîtrisant les coûts », affirme Olivier Salleron, président de la FFB.