En 2025, le Gouvernement table sur une croissance à 1,1 %, comme en 2024. Une situation économique qui évite que la potion soit trop amère pour l'année à venir. Ainsi le soutien aux énergies renouvelables augmentera de 4,6 Md€ en raison de la chute des prix de l’électricité, qui rendent les mesures plus coûteuses. "L’année 2025 se traduira par ailleurs par le prolongement des interventions de l’Ademe en faveur de la transition écologique, avec une hausse des crédits de paiement à mesure que les projets d’investissement soutenus se réalisent", précise le dossier de presse.
Côté MaPrimeRénov’ (citée dans la fiche action Cohésion des territoires, et non Transition écologique), on semble sauver les meubles. Ainsi, le dossier de presse indique une baisse de 1 Md€ en 2025 par rapport à 2024. Or, 1 Md€ de crédits avaient été gelés en début d’année par Bruno Le Maire. Les crédits restent en hausse de 900 M€ par rapport à 2023, souligne-t-on du côté du gouvernement, qui rappelle qu'ils sont structurellement sous-consommés. Bercy indique également que l’articulation en deux parcours, monogeste et rénovation d’ampleur, sera conservée, sans préciser sous quelles modalités (notamment pour les passoires thermiques), ce niveau de détail relevant des ministères techniques. Le gouvernement insiste aussi beaucoup sur la nécessaire stabilité des aides, une demande répétée de l’ensemble de la filière. Le Fonds vert, qui finance une partie des investissements écologiques des collectivités, sera en revanche amputé de 400 Md€, avec 1 Md€ de crédits l’an prochain.
Comme le Premier ministre l’a indiqué, ce PLF fera l’objet de discussions approfondies avec le Parlement. De nombreuses évolutions sont possibles !