Pour la FFB, le projet de loi comprend de bonnes mesures, telles que « l’alignement du temps de travail maximum des apprentis mineurs sur celui de leurs maîtres d’apprentissage, le financement assuré de tous les contrats d’apprentissage, ou encore une contribution formation unique pour les entreprises, qui s’inscrit en baisse pour les moins de 250 salariés ». Mais la Fédération regrette que « ce projet de loi conduise à renforcer le rôle de l’Etat dans le pilotage du système, notamment avec une collecte des contributions formations confiée aux URSSAF corrélée avec la création d’une agence nationale « France compétences » ». La FFB pointe du doigt « de nombreuses incertitudes qui génèrent des inquiétudes pour les entreprises, en particulier en ce qui concerne le déroulement de la période transitoire, les capacités de financement de la formation continue des salariés ou encore l’équilibre financier à terme des centre de formation des apprentis ». « Ce manque de visibilité risque de générer un attentisme préjudiciable au développement de l’apprentissage et de la formation », conclut la Fédération. Lire notre article Ce qu'il faut retenir de la Transformation de la formation professionnelle annoncée