Hassan Bitach, président de la Chambre régionale de l'étanchéité d'Île-de-France et de l’entreprise Chapelec (Villeneuve-la-Garenne), revient pour Etanchéité.Info sur les différentes contraintes de port du masque et rappelle bien la distinction entre l'obligation dans l'espace public et dans les espaces clos.

Partout en France, les salariés s'y préparent depuis plusieurs jours : à partir du 1er septembre, porter le masque au bureau sera obligatoire en permanence. À Paris et dans la petite couronne mais aussi à Marseille, il est également désormais imposé à l'extérieur, partout sur l'espace public. Quelles conséquences pour les entreprises d'étanchéité et leurs collaborateurs ? Hassan Bitach, président de la Chambre régionale de l'étanchéité d'Île-de-France et de l’entreprise Chapelec à Villeneuve-la-Garenne (92), explique : "Il faut faire la distinction entre les deux mesures car les contraintes ne sont pas du tout les mêmes. La plus forte, nationale, reste celle du port du masque dans les bureaux, notamment pour nos salariés sédentaires qui sont toute la journée à leur poste de travail fixe. Ces conditions sont d'autant plus désagréables que nous avions déjà mis en place un protocole de sécurité strict, suite aux recommandations publiées par l'OPPBTP en avril dernier et validées par les pouvoirs publics. Nous espérons que des accords de branche pourront être négociés pour obtenir des dérogations. 

L'autre obligation, celle de porter le masque dans l'espace public extérieur, est, elle, locale. Elle ne concerne pas les interventions sur toitures-terrasses car dès lors que ces dernières sont en conditions de chantier, elle ne sont pas considérées comme tel, quelle que soit leur destination. Résultat, les étancheurs pouvant respecter facilement les distanciations sociales pendant leurs interventions, ils ne sont pas soumis au port du masque. En revanche, dès qu'ils traversent un endroit clos ou public, par exemple pour rejoindre leur zone de travail, ils doivent le mettre."