La composition de la nouvelle assemblée représente un sujet d'inquiétude. Pour 57 %, elle pourrait avoir des conséquences négatives sur l'économie nationale et nuirait à l'attractivité du pays (52 % dans la construction). 49 % considèrent néanmoins que la situation de leur entreprise ne sera pas impacté (57 % dans la construction).
Le retard pris dans la désignation d'un nouveau gouvernement est également mal perçu. 68 % des entreprises (70 % dans la construction) considèrent qu'il aura un impact négatif durable sur la situation économique française et 56 % (61 % dans la construction) vont jouer la prudence dans leurs décisions (gel des embauches et des investissements...).
Olivier Salleron, président de la Fédération française du bâtiment a envoyé le 27 août dernier une lettre ouverte aux présidents de groupe à l'Assemblée nationale rappelant l'urgence de faire du logement "une grande cause nationale", rappelant les différentes propositions déjà présentées à plusieurs reprises pour redresser un secteur en pleine crise (rétablissement d’un prêt à taux zéro universel, stabilisation de MaPrimRenov’ dans son régime actuel, création d’un Conseil national de la Construction...). "Forte de ses 50 000 adhérents, la FFB souhaite que les parlementaires se saisissent rapidement de ces sujets. Il est essentiel que le logement redevienne une priorité nationale. Dans un contexte budgétaire difficile, une commission parlementaire transpartisane doit traiter très vite d’un pacte constructif pour la France."