Le 28 février, le gouvernement a détaillé les dispositions à prendre pour limiter au maximum l'extension de la maladie. La décision de considérer le virus comme "un cas de force majeur" a été saluée par les organisations professionnelles comme la FFB.

Vendredi 28 février, la ministre du travail Muriel Pénicaud et le ministre de l'économie Bruno Lemaire ont présenté différentes mesures destinées à la fois à lutter contre la diffusion du coronavirus et permettre aux entreprises de ne pas trop subir cette situation exceptionnelle. 

Ainsi, le ministère du travail a mis en ligne sur son site un document répondant aux questions que salariés et employeurs sont susceptibles de se poser telles que "dois-je prévenir mon employeur si je reviens, ou si l’un de mes proches revient d’un pays à risque ?", "quelles sont les conséquences sur mon contrat de travail de mon placement en quarantaine ?" ou "quelles mesures prendre si un ou plusieurs salariés de mon entreprise reviennent de zones à risque ou ont été en contact avec une personne infectée ?". Par exemple, le recours au télétravail sans accord préalable du salarié est possible. Pour consulter le document, suivez ce lien

En parallèle, le ministère de l'économie a annoncé que le coronavirus constituait désormais un "cas de force majeur". Une décision importante notamment pour les entreprises du BTP. Jacques Chanut, président de la FFB a d'ailleurs remercié le ministre dans un tweet. En effet, cela induit que les entreprises participant à des marchés publics ne seront pas soumises à pénalité en cas de retard de livraison. La CPME en appelle aux grands donneurs d’ordre privés pour qu’ils adoptent le même comportement et fassent preuve de bienveillance et de solidarité vis-à-vis de leurs fournisseurs et de leurs sous-traitants. De plus, les entreprises qui en auront besoin pourront recourir à l’activité et au chômage partiels et obtenir un étalement des charges fiscales et sociales.