Le 12 décembre, lors de la conférence de presse de l'organisme, son président Jacques Chanut a évoqué les avancées réalisés sur le dossier. Il a surtout rappelé que de nombreux points devaient encore être clarifiés, voire modifiés.

Lors de la conférence de presse de la FFB qui s'est tenue jeudi 12 décembre, son président Jacques Chanut a rappelé que la transformation du CITE en prime restait "peu lisible et moins solvabilitrice". Il a tout de même concédé avoir obtenu quelques ajustements au Parlement, mais encore trop minimes selon lui. Il s'est d'ailleurs déclaré encore inquiet de la mise en oeuvre de ce nouveau dispositif appelé MaPrimeRénov, et qui englobe le CITE et les aides "Habiter mieux" de l'Anah.

Il a également confié avoir été rassuré par la directrice de l'Anah avec qui il s'est entretenu début décembre. L'agence, désormais seule en charge du futur système de primes, a promis que la plateforme numérique devant accueillir les dossiers était prête. Le président de la FFB reste tout de même inquiet quant à l'avance de trésorerie que devront réaliser les artisans. "Si l'enregistrement des dossiers pourra se faire dès janvier, la réponse de l'Anah prendra au moins 3 à 4 mois. Les primes ne seront donc versées qu'à partir d'avril, décalant d'autant le paiement des entreprises chargées d'effectuer les travaux de rénovation énergétique. Il faudra alors alerter les artisans pour qu'ils n'engagent pas les travaux avant le remboursement de l'Anah !"

Jacques Chanut a également pointé du doigt un reste à charge encore trop élevé, de 10 à 25 %, pour les ménages précaires dans cette transformation du CITE. "Le dispositif ne fonctionnera pas si les ménages ont autant à payer de leur poche. Nous devons maintenant voir avec les collectivités locales comment elles pourraient faire diminuer cette part grâce à des aides territoriales."

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