
Le créneau des installations des petites puissances (jusqu’à 9 kW) profite depuis 2020 de l'intérêt croissant pour l'autoconsommation, individuelle mais aussi collective. "Un ralentissement a cependant été observé en 2023 avant de repartir au second trimestre 2024", précisent les auteurs du baromètre.
L'autre segment extrêmement dynamique, c'est celui des installations des grandes toitures de 100 à 250 kW, dont le rythme de raccordement "monte en flèche". Il profite de l’obligation de mettre du solaire sur les entrepôts, hangars et parkings nouvellement construitset du rehaussement de 100 à 500 kW du seuil limite du guichet ouvert pour les bâtiments, hangars et ombrières."Concrètement, ces installations ne sont plus concernées par la procédure de mise en concurrence via les appels d’offres, ce qui a libéré bon nombre de projets qui attendaient cette évolution annoncée de longue date. Enfin, les dispositions de la loi d’accélération des énergies renouvelables (loi Aper) de mars 2023 en matière d’obligation de solarisation viendront offrir des perspectives pour les installations en grande toiture."