Les difficultés actuelles rencontrées par le gouvernement pour voter le budget 2025 ont poussé la Fédération française du bâtiment (FFB) à renouveler ses appels à la prise en compte de l'urgence de la situation pour le secteur.

"Malgré la baisse des taux d’intérêt, il n’est même plus certain que le chiffre de 250 000 mises en chantier de logement soit atteint en 2024. Pire encore, la chute des permis de construire se poursuit. Malgré les corrections apportées mi-mai à MaPrimeRénov’, le nombre de dossiers de rénovations énergétiques 2024 ressortira en baisse sur l’année. Si ces éléments ne sont pas pris en compte dans un budget 2025, des centaines de milliers de logements ne seront pas construits et, des centaines de milliers de passoires thermiques resteront occupées. Cette situation menacera alors 300 000 salariés dans la filière construction", souligne l'organisme dans un communiqué de presse.

Les quatre mesures retenues par le Sénat le cadre du projet de loi de finances (restauration d’un PTZ ouvert à tout le territoire et tous les types de logements pour les primo-accédants, plafonnement de la réduction de loyer de solidarité (RLS) à 1,1 milliard d’euros en contrepartie d’engagements de production des bailleurs sociaux, exonération limitée des donations en vue de l’acquisition d’une résidence principale dans le neuf, stabilité des règles de MaPrimeRénov’ de mai 2024) constituent une lueur d'espoir mais il faut aller vite.