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L'objectif : lutter, entre autres, contre les décharges sauvages pour réduire à la fois les nuisances, la pollution et les coûts.

La secrétaire d'Etat auprès de la ministre de la transition écologique et solidaire Brune Poirson a réuni les professionnels de la construction et les associations d'élus afin de présenter les mesures du projet de loi anti-gaspillage pour une économie circulaire qui les concernent et sur lesquels ils ont planché cet été. "Le secteur du bâtiment génère 42 millions de tonnes de déchets qui sont autant de matériaux pouvant alimenter des décharges sauvages, véritables fléaux écologiques et économiques pour les collectivités. Chaque année, l'enlèvement et le nettoyage de ces décharges représentent un coût pour les villes, donc pour les contribuables, estimé entre 340 et 420 millions d'euros", rappelle le ministère de la transition écologique et solidaire. 

Pour réduire ces nuisances, deux axes de travail, qui impliqueront acteurs du secteur et pouvoirs publics, ont été présentés jeudi 5 septembre 2019 : la reprise gratuite des déchets des professionnels en déchetteries, sous réserve qu'ils aient été préalablement triés par grands flux de matière et la définition de la localisation de nouveaux points de collecte pour les professionnels afin d'augmenter le maillage territorial existant. Pour financer tout ça, une filière de pollueur-payeur pour le secteur du bâtiment sera créée le 1er janvier 2022. 

En parallèle, d'autres mesures vont être lancées : la création d'un observatoire national de la gestion des déchets, la construction d'un système de traçabilité et le renforcement des pouvoirs de contrôle et de sanction des autorités locales.