La trentaine de participants a tout d'abord élu leur nouveau conseil d'administration ainsi que leur président. Frédéric Madre directeur de recherche et chercheur associé au Muséum national d'histoire naturelle a été reconduit dans ses fonctions. Le nombre d'adhérents est resté stable en 2023 mais ils s'investissent dans un nombre croissant de groupes de travail. "Nous allons élargir nos domaines de compétences en direction des infrastructures urbaines et de l'ilôt bâti", explique Sophie Rousset-Rouvière, déléguée générale de l'Adivet. Nous lancerons des travaux autour des dalles de parking, ses murs végétalisés intérieurs ou encore des abribus." Un nouveau logo illustrera cette évolution.
En attendant, l'Adivet a planché cette année sur la gestion des eaux pluviales, substrat, REP, PLU façade végétalisée, les îlots de chaleur urbains (qui feront l'objet du prochain colloque de l'association en 2025) ou encore les toitures-biosolaires. Un guide devrait, par exemple, sortir d'ici quelques mois sur cette dernière problématique. "Il servira de base pour le développement d'outils techniques et méthodologiques." Les personnes un peu plus novices pourront commencer par lire "Toitures végétales", ouvrage à paraître à la rentrée prochaine présentant le marché et ses acteurs, leur typologie de toitures et leurs services écosystémiques et les principales règles de mise en œuvre.
À venir bientôt également le lancement du simulateur du GreenRoof Score, référentiel de mesure de la performance écosystémique d’un projet de végétalisation du bâti. "L'un des gros enjeux de l'ensemble des acteurs en présence, c'est de parler le même langage. C'est pourquoi, nous travaillons à l'élaboration d'un vocabulaire et de protocoles communs sur plusieurs thématiques comme la gestion des eaux pluviales, la qualification des substrats et la rédaction à venir des PLU/PLUi."