Le document a été rédigé afin que "toutes les parties identifient ensemble les freins et contraintes liées à la reprise, disposent d’une lecture partagée du guide de l’OPPTBTP pour s’accorder sur les principes d’une bonne gestion commune de cette situation exceptionnelle." Avec en ligne de mire notamment, l'épineuse question du partage des surcoûts liés à la mise en place de ces nouvelles exigences.

Suite à l'arrêt brutal des chantiers en raison de la pandémie et du confinement, de nombreuses questions se sont rapidement posées sur l'organisation et les impacts de ces fermetures ainsi que sur les modalités de reprise : quid du partage des responsabilités ? Des prises de risques ? De la reprise des travaux ? Mais aussi, qui prend en charge des surcoûts estimés entre 5 et 15 % (matériel + organisation) ? 

C'est pour permettre d'ouvrir le dialogue sur ces questions entre tous les acteurs de la chaîne que cette charte a été rédigée par la FFB et CDC Habitat. Synthèse de leurs échanges et préconisations, elle "donne des orientations pour mieux gérer les conséquences de la crise". Elle se positionne comme "un outil d'aide à la décision", sera amenée à évoluer et à accueillir d'autres signataires. La FFB et CDC Habitat rappellent également qu'elle n'a pas de valeur réglementaire et qu'elle ne peut se substituer aux protocoles et accords contractuels locaux. 

Dans les grandes lignes, en plus des principes généraux de fonctionnement d'un chantier ou encore de la définition des conditions préalables à une reprise, la charte permet d'aborder la question de la prise en charge de ces fameux surcoûts liés au risque sanitaire qui empoisonnent souvent les relations entre les différents acteurs d'un chantier. Sans donner de solution miracle, la charte mise sur le dialogue et la "concertation" en rappelant à chacun sa part de responsabilité. Ainsi les signataires s'engagent à réaliser un "recensement"