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"La rénovation basse consommation des logements concerne principalement (95 %) le parc social. La rénovation des copropriétés représente un gisement potentiel mais ce marché demeure aujourd’hui marginal et nécessite d’être accompagné et valorisé", constatent les auteurs de l'étude. Pour mieux le comprendre, l'organisme s'est penché sur 138 copropriétés rénovées au niveau basse consommation (10 000 logements).
"Les copropriétés étudiées sont principalement construites en béton (68 %), matériau majoritairement utilisé dans les années 1960, période constructive la plus représentée dans notre échantillon. En parallèle, les autres opérations sont en pierres (11 %), parpaings (10 %) et briques (7 %). Plus des deux tiers des bâtiments possèdent des toitures-terrasses en béton (69 %), le reste des opérations possédant des combles (20 %) ou des rampants (8 %)."
77 % des copropriétés rénovées à basse consommation ont bénéficié d’une intervention sur les toitures (tous types confondus). Il s'agit, en grande majorité (94 %), de la mise en œuvre d'une isolation réalisée soit avec du plastique alvéolaire (55 %), soit de la laine minérale (39 %). "Sur un échantillon plus restreint de copropriétés (n = 90) dont la performance avant travaux est connue, la résistance thermique initiale (2,1 m².K/W) est renforcée pour atteindre une valeur de 5,9 m².K/W après travaux."
Certains points de vigilance ont également été mis en lumière permettant d'identifier les écarts entre performance théorique et performance mesurée. Parmi eux sont notamment citées l'absence d'isolation de l'acrotère et la mauvaise gestion du relevé d'étanchéité (enseignements tirés de l'étude menée par Enertech et Muriel Dupret pour le compte de Rénovons collectif).
Plus d'infos sur la rénovation des toitures-terrasses en copropriétés en cliquant ici.
Pour consulter l'étude, c'est ici.