145 000 m2 sont concernés. D'ici la fin de l'année 2024, près de 30 % seront prêtes à recevoir des panneaux photovoltaïques. L'objectif affiché est triple : réduire l'empreinte carbone des bâtiments, améliorer leur performance énergétique et produire une énergie propre et locale. Il répond également au cadre réglementaire de la loi Climat et résilience de 2021 et de la loi d'accélération de la production d'énergie renouvelable de 2023.

Pour répondre aux contraintes de charge et de réalisation des travaux en site occupé, les procédés mis en œuvre doivent être légers et rapides à poser. Le choix s'est porté sur le procédé tout-en-un étanchéité + isolation (Light & Cool Roof). Il combine un isolant léger (3 kg/m²) en polyuréthane (Powerdeck + de Recticel) qui se pose directement sur les tôles d'acier nervuré (TAN) sans écran thermique, même en ERP. Il est associé à une membrane synthétique (Sarnafil TS 77/77 E Solar Reflective de Sika). Elle intègre des systèmes d’intégration de modules photovoltaïques mis en œuvre sur la membrane par thermosoudure, sans aucun percement de l’étanchéité.

Les exigences réglementaires

Depuis 2021, l’obligation de solarisation ou de végétalisation s’est vue renforcée avec la loi climat et résilience, et la loi d’accélération de la production d’énergies renouvelables de 2023. Cette dernière impose de créer de l’énergie verte par ombrières et par panneaux solaires en toitures, au titre du développement de l’énergie décarbonée, ou de revégétaliser les parkings pour les rendre drainant. Sont désormais concernés par l’obligation d’installer des panneaux solaires ou des toitures végétalisées, les surfaces commerciales, les bâtiments logistiques, de stockage et entrepôts de 500 m² ou plus, les immeubles de bureaux de plus de 1 000 m² et les parkings de plus de 500 m². L’obligation s’applique lors de la construction, l’extension ou la rénovation lourde de ces bâtiments. La France s’est ainsi fixé pour objectif d'accroître la puissance photovoltaïque du pays d’ici 2050.