Il s'agit de : « reconquérir la biodiversité dans les territoires, construire une économie sans pollution et à faible impact pour la biodiversité, protéger et restaurer la nature dans toutes ses composantes, développer une feuille de route européenne et internationale ambitieuse pour la biodiversité, connaître, éduquer, former et améliorer l'efficacité des politiques de biodiversité ». Le bâtiment a logiquement un rôle important à jouer dans l'atteinte de ces objectifs. Est ainsi clairement mentionné le développement de la nature en ville qui passera, entre autres, par « une augmentation de 50 % de la part de surface végétalisée à l'horizon 2020 » et par « l'atteinte de 40 % de surface végétalisée à l'échelle de la commune ». Si le verdissement du bâti, et particulièrement des toitures-terrasses, n'est pas explicitement mentionné, on imagine qu'il devrait constituer une solution difficilement contournable pour répondre à cette ambition.
La lutte contre l'artificialisation des sols, qui passe notamment par la promotion de la densité, va dans le même sens, tout comme la perméabilisation des parkings.
Les entreprises sont également concernées. Elles devront mesurer l'impact de leurs activités sur la biodiversité défini grâce à un indicateur. Considérée comme un secteur clé en la matière, la filière du bâtiment sera, en outre, invitée à « réduire significativement son empreinte biodiversité sur toute la chaîne de production et d'approvisionnement ». Les sanctions prévues en cas de dépôt sauvage de déchets et matériaux seront alourdies : amendes forfaitaires, augmentations des montants...