« Elle a recours au principe de l’up-cycling, c’est-à-dire la création de matière vierge à partir d’emballages plastiques (bouteilles de lait opaques, barquettes monocouches et multicouches…). Inutilisés jusque-là, les plastiques sont, ici, transformés en polyols, composants essentiels de la fabrication des mousses isolantes en polyuréthane pour le bâtiment », explique le groupe. Pour y arriver, le procédé utilise la technologie de glycolyse du plastique PET. Une première dans une application industrielle d’autant plus encourageante qu’elle pourra être dupliquée dans d’autres pays d’Europe ou d’Amérique du Nord.
Baptisée Sopraloop, la ligne de production est située à Strasbourg. « Pour sa première année, nous visons un capacité de production de 3 000 tonnes d’emballages PET complexes générant 5 500 tonnes de polyols attendus, puis 10 000 tonnes par an. Le taux de substitution du polyol vierge par du recyclé peut être réalisé jusqu’à 50 %. » Sopraloop desservira deux usines de polyuréthane de l’industriel à Saint-Julien-du-Sault et Hof.
Le projet a reçu le soutien de Citéo, entreprise spécialisée dans le tri et le recyclage et par l’Ademe dans le cadre du Programme d’investissement d’avenir (PIA).
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