Mardi 15 juin, le ministère de l'économie a dévoilé trois mesures applicables immédiatement pour pallier l'urgence de la situation. Pour la FFB, ce n'est pas suffisant.

Pour accompagner les acteurs du BTP face à la crise des matières premières à laquelle ils sont confrontés, le gouvernement a fait part mardi 15 juin de trois mesures spécifiques et immédiates. Ainsi, une circulaire demande aux acheteurs de l'État de ne pas appliquer de pénalités de retard si ce dernier à pour cause la pénurie actuelle. En parallèle, un comité de crise va être mis en place afin d'identifier les organismes qui ne se plieraient pas à cette règle. Enfin, comme il avait déjà été annoncé, la médiation de filière sera effective d'ici quelques semaines.

Côté organisations professionnelles, la FFB ne cache pas sa déception. Ayant elle-même fait des propositions (versement immédiat du carry back et crédit d’impôt proportionnel au poste « achat de matériaux » pour limiter l’impact des hausses de prix, gel des pénalités de retard et compensation intégrale du chômage partiel en cas de rupture d’approvisionnement), elle n'a pour le moment pas obtenu de réponse de l'État. Olivier Salleron, président de la FFB a salué "la mise en place du comité de crise annoncée par Bruno Le Maire et espérée pour les prochains jours. Il y a maintenant urgence car de plus en plus d’artisans et entrepreneurs sont contraints d’arrêter les chantiers et de mettre des salariés au chômage partiel ".