Suite à la divulgation la semaine dernière du projet de loi de finance pour l'année à venir, la Fédération française du bâtiment a exprimé par voie de communiqué de presse une réaction mitigée. 

Points positifs : le retour au PTZ neuf sur tout le territoire, sous réserve que l'amendement précisant l'extention ne tarde pas trop. Autre bonne nouvelle : "l'orientation claire vers une stabilisation de MaPrime Rénov' dans son périmètre actuel, algré une regrettable baisse du budget de 2,5 milliards d'euros. La FFB souhaite qu'une somme supplémentaire puisse être réinjectée à l'avenir, dès lors que le marché décolle."

Mais. Parce qu'il y a plusieurs mais. "Quatre décisions gouvernementales restent incompréhensibles" pour l'organisme. La suppression du Pinel tout d'abord, réclamé à corps et à cri depuis dès mois pour remonter le marché du locatif privé. Le relèvement de 5,5 % à 20 % de la TVA sur l'installation d'une chaudière gaz en cas de remplacement du système de chauffage ainsi que la baisse du FCTVA ensuite. Et enfin, le renchérissement du coût du travail "au travers d'une diminution des allègements de charge au niveau du Smic, d’un transfert sur les entreprises d’une partie des indemnités journalières de Sécurité Sociale ainsi qu’une éventuelle diminution d’aide à l’embauche d’apprentis. Autant de mesures qui seront inévitablement destructrices d’emplois à un moment où au contraire, il est nécessaire de favoriser le pouvoir d’achat pour résorber le déficit public du pays."