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Si le marché des ventes de maisons individuelles neuves en secteur diffus s'est redressé de 5 % par rapport à 2018, ceux de l'individuel groupé et de logements collectifs se sont en revanche repliés (-8,9 % et -12,1 %).

Les Constructeurs, promoteurs et aménageurs de la Fédération française du bâtiment (LCA-FFB) ont dévoilé jeudi 20 février les chiffres 2019 concernant les ventes de logements neufs individuels et collectifs. Après la forte baisse de 2018 (-11 %), ils sont encourageants pour les maisons individuelles en secteur diffus avec un redressement de 5 % en 2019. Néanmoins, "avec 125 600 ventes, l’exercice 2 019 présente un niveau très légèrement en deçà de la moyenne annuelle de long terme (126 400 ventes), mais toujours inférieur aux
performances de 2016 et 2017 (134 000 ventes). Pour 2020, LCA-FFB prévoit au mieux une stabilité du marché de la maison individuelle en secteur diffus autour de 125 000 ventes, en raison du maintien du PTZ neuf en zones B2 et C, contrebalancé par les incertitudes liées d’une part aux recommandations du Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) en matière de resserrement des conditions d’octroi des crédits immobiliers et d’autre part aux traductions locales consécutives à l’instruction du gouvernement sur l’objectif de Zéro Artificialisation Nette.
", précise l'organisme. 

Le secteur de l'individuel groupé suscite quant à lui plus d'inquiétude. La dégringolade déjà observée en 2018 se poursuit :- 8,9 % en 2019, après -9,7 % en 2018. Et la situation a très peu de chance de s’améliorer dans les prochains mois, puisque les mises en vente chutent de 27,8 % en 2019.

Enfin, le constat est également négatif pour les logements collectifs : si les réservations (hors ventes en bloc) progressent de 0,7 % à 120 940 unités, après un recul de -0,3 % en 2018, les mises en vente se sont repliées de 12,1 % (contre -0,2 % en 2018). Face à une demande toujours aussi soutenue, le stock continue de se contracter (94 413 appartements à vendre fin décembre 2019, contre 106 033 en moyenne en 2018), tout comme la durée moyenne d’écoulement qui s’établit à 9,8 mois en moyenne sur 2019, contre 10,6 mois en 2018.