Le gouvernement a annoncé mardi 14 janvier le lancement des simulations qui serviront à déterminer les critères et seuils principaux de la nouvelle réglementation.

Prise en compte des émissions du bâtiment sur l'ensemble de son cycle, durcir les exigences de performances énergétiques, grâce notamment au renforcement de l'indicateur Bbio et introduire un objectif de confort d'été : tels sont, dans les grandes lignes, les ambitions attribuées à la future Réglementation environnementale 2020 par les ministères concernés (transition écologique et solidaire, cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales). Pour y répondre, il y a eu l'expérimentation E+C-. "Elle sera suivie, au printemps 2020, d'une nouvelle phase de concertation qui analysera avec précision les effets de la RE 2020 sur les matériaux, les modes constructifs et les filières du bâtiment. Cela permettra d'arrêter l'ensemble des paramètres et objectifs de la future réglementation en vue d'une publication des textes réglementaires d'ici à l'automne 2020", précisent les deux ministères dans un communiqué de presse commun. Le seuil d'émission de CO2 notamment sera défini "et fixé à un niveau suffisamment ambitieux pour favoriser les énergies les moins carbonées". Comme il était pressenti depuis plusieurs mois, le coefficient d'énergie primaire de l'électricité sera abaissé à 2,3 contre 2,58 aujourd'hui dans la RT2012. Selon le gouvernement, ce nouveau coefficient permet " de prendre en compte l’évolution prévisionnelle du mix électrique au cours de la durée de vie des bâtiments neufs ".