Selon plusieures agences européennes et américaines, ce mois de juillet 2019 a dépassé de peu les températures déjà très hautes enregistrées en juillet 2016, engendrant un nouveau record de consommation énergétique.

Si la canicule exceptionnelle en France et en Europe laissait planer peu de doutes, c'est officiel, juillet 2019 a bien été le mois le plus chaud observé depuis les premiers relevés de températures à la fin du XIXè siècle. Selon la National Oceanic and Atmospheric Administration, le thermomètre a indiqué des températures surpassant de 0,95 °C la moyenne des mois de juillet du XXsiècle et se situe à quelque 1,2 °C au-dessus des mois de juillet de l’ère préindustrielle. Même constat réalisé par le service européen du programme Copernicus, qui a noté une hausse du mercure de 0,04 °C entre juillet 2016, mois qui détenait le précédent record, et juillet 2019.

+ 500 MW / degré supplémentaire

En France, la semaine du 22 juillet a notamment été très chaude, et, conséquence, la plus énergivore de l'été. Selon le Réseau transport d'électricité (RTE), le nouveau record de consommation d'énergie a été atteint le 24 juillet à 12h45, avec 59 715 MW. RTE a également noté une hausse de 500 MW par degré supplémentaire à la normale de saison.
RTE avait cependant prévu la canicule, et donc adapté la production d'électricité pour éviter tout black-out, en s'appuyant sur un mix énergétique composé de nucléaire et d'énergies renouvelables.

Les problématiques liées au confort d’été prennent, cette année encore, tous leurs sens. L’occasion de rappeler les atouts de la toiture-terrasse en la matière grâce notamment à la végétalisation, au Cool Roof ou encore à la ventilation naturelle. Avec comme objectif de limiter voire de supprimer, avec des solutions passives, les besoins en climatisation.