Cette décision a été transmise aux préfets, au directeur général de la police nationale et au général d'armée, directeur général de la gendarmerie nationale par courrier daté du 17 mars. Elle est en contradiction avec les demandes des organisations professionnelles du secteur.

"La philosophie générale des mesures gouvernementales est d'éviter autant que possible tout regroupement de personnes afin de ralentir la propagation du virus. (...) Mais cela ne saurait signifier que l'activité économique doit être réduite pour tous les secteurs professionnels qui ne génèrent pas habituellement des rassemblements de clientèle.(...) Il est bien évidemment admis que les personnes qui exercent une activité qui les oblige à travailler en extérieur (chantiers de bâtiments et travaux publics notamment) doivent la poursuivre, à condition de pouvoir présenter à tout moment en cas de contrôle leur attestation de déplacement dérogatoire ainsi que le justificatif de déplacement professionnel ", explique le ministre de l'Interieur Christophe Castaner dans un courrier adressé mardi 17 mars aux préfets, au directeur général de la police nationale et au général d'armée, directeur général de la gendarmerie nationale. 

Cette décision est en contradiction avec la position des organisations professionnelles (FFB, Capeb et FNTP) qui, hier, demandaient l'arrêt des chantiers (lire l'article ici). D'ailleurs, les entreprises du BTP sont de plus en plus nombreuses à stopper leurs activités au nom de la lutte contre la propagation du virus et la sécurité de leurs collaborateurs.